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Autant que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu peindre. Pas un truc que tu choisis vraiment, mais un truc qui te hante, qui te bouffe de l’intérieur.
Petite, je dessinais tout le temps. Comme une obsession. Des gribouillages qui prenaient de la place dans ma tête, comme une échappatoire.
Peindre, c’est plus qu’une envie, c’est une rage. Ça me tord le ventre, ça me secoue de l’intérieur.
Sentir chaque coup de pinceau comme une décharge, une montée d’adrénaline. Une transe.
Quand j’attaque une toile, je deviens une autre. Libre, vivante, presque invincible.
C’est une force brute, animale, qui me prend toute entière, qui m’arrache à la normalité.
Peindre, c’est vital. Un besoin qui dépasse tout le reste. Ça remplace les mots, ça remplace les cris, ça calme les peurs et ça sèche les larmes…
Toutes les collections De Joli Jour Paris, elles viennent de là. De cette urgence, de cette douleur que je transforme en couleurs.
Parce que ce que je peins, c’est pas juste pour faire joli, c’est pour vivre .
Et puis, un jour, la photographie est entrée dans ma vie. Pas comme une rupture, mais comme une extension. Un autre langage pour dire la même chose. Dans mon travail de styliste déco, j’ai commencé à voir les choses autrement. Les matières, les objets, les espaces : tout devenait une composition, un tableau en devenir. Chaque mise en scène, je la construisais comme une nature morte, en jouant avec les ombres, la lumière, les textures. Ce n’était pas juste un boulot, c’était une façon de figer l’instant, de capturer l’âme des lieux.
J’ai toujours eu un faible pour les endroits un peu oubliés, ces lieux surannés qui racontent des histoires. Une vieille maison avec des volets écaillés, une cuisine où le carrelage a vu passer des générations, un bout de tapisserie fanée qui s’accroche encore aux murs. Ces lieux, je voulais les garder vivants, ne pas les laisser disparaître. Alors je les photographiais. Avec cette idée fixe : en faire une mémoire, un hommage à leur poésie discrète.
C’est cette poésie-là qui m’a guidée, et que j’ai voulu partager. Avec Ariane, ma sœur, on a commencé à rêver ensemble. D’un univers qui nous ressemble, où chaque création raconterait une histoire. Joli Jour Paris est né de ça. D’un besoin presque viscéral de transformer la beauté brute en quelque chose de tangible, de vivant.
Aujourd’hui, chaque collection est une page de ce récit qu’on écrit à deux. Entre les étoffes, les meubles, les papiers peints, il y a un peu de tout ce qui nous hante : nos souvenirs, nos obsessions, nos instants volés. Joli Jour Paris, c’est l’écho de ce qui nous anime, cette envie d’insuffler une âme aux objets et aux lieux. Parce qu’au fond, ce qu’on crée, c’est plus qu’un décor. C’est une vie qu’on réinvente, un cadre qu’on donne à nos rêves.
Restez à l’affût pour plus de nouvelles !
Rendez-vous sur : ww.joli-jour-paris.com